Journal d' Henri Le Retif

Un jour je vais prendre ma carabine Et je vais descendre sur l’avenue. Là, je me mettrai tout nu Et je leur montrerai ma pine Rien que pour voir leurs bobines, A tous ces sales cons, ces parvenus. Je ne garderai que ma cartouchière sous l’aisselle Et...

L’inspecteur beugle Défense d’ivoire Réservé aux aveugles Interdit de s’asseoir Tout le monde au garde à vous Il a tout à fait raison Et surtout méfiez vous Si vous ne voulez pas aller en prison

Le néant … Le néant et Dieu. Car Dieu EST. Dieu est éternel et infini. Dieu est et donc, Dieu pense. Il pense le « Grand BOUM » … Le « BIG BANG » originel. Il pense … les étoiles et les planètes, les galaxies et les univers. Il pense tout cela … et donc...

Je rêve d’un monde d’amour et de raison Où l’homme n’aurait pas inventé les prisons Un monde beau et sage Où il n’y aurait pas de cage Un monde où l’on préfèrerait une forêt à une autoroute Où l’on ne penserait pas à écraser son voisin coûte que coûte...

Petit peuple de l’ombre Trolls, génies, farfadets et sylphides Que les gens sérieux appèlent êtres de fiction Vous que l’on ignore ou méprise Comme des créatures émanant d’esprits déments A qui on ne veut plus croire C’est vous qui, aux heures sombres...

Aux amis absents … Vivants dans le pays lumineux de leurs peintures … J’ai plein de cancrelats dans la tête Qui me bouffent la cervelle Et puis cette musique, cette musique Qui n’a pas de cesse et qui s’entête Ce n’est pas un rêve, c’est réel Elle est...

Ceci est l'œuvre d'Hémaire VEILLEUX Vieil post-adolescent retardé Misanthrope, cynique et désabusé Qui a crée ce blog juste pour s'amuser Si tu ne veux pas le regarder Soit. "Va te faire téter les yeux". Quelques petits délires en vrac Ça ne peut vraiment...

Je ne sais pas pourquoi j'écris. En fait, j'écris comme je pisse, lorsque l'envie est là, devient pressante et qu'il faut bien vidanger la bête, la purger de ses toxines. Je ne sais pas pourquoi j'écris et encore moins à qui j'écris. Certainement pas...

Les paroles flottent dans l'air comme des bulles de savons irisées, éphémères et fugaces, qui éclatent et disparaissent sans laisser aucune trace, les mots, semblables à des poches de gaz nauséabondes, qui remontent pour éclater, sans la troubler durablement,...

Un lit entouré d'une barrière métallique blanche où gît affaissé, que léger mouvement poitrine anime, démontrant qu'un souffle vie présent. Un tuyau fait tour tête pénètre chaque coté, narines. Au pied lit, poche en plastique, fin tube monte disparaît...